FERMETURE D’UN SOUS-TRAITANT
CELUI DES CHASSIS DES MINIS BUGGIES AXR
Mardi soir, Laurent CANOEN, PDG d’AXR, est venu à l’usine d’AXR Industries, à Romorantin (41), afin d’y présenter le plan de restructuration prévu pour le personnel.
Cette proposition fait l’objet d’étude et de discussion, afin de finaliser le projet avec les délégués du personnel et l’administrateur judiciaire
Placé en redressement judiciaire depuis le 3 novembre dernier, le constructeur français emploie une cinquantaine de personnes, dont certains risquent de passer de très mauvaises fêtes de fin d’année.
En effet, le Tribunal de Commerce de Blois devrait prononcer aujourd’hui la liquidation judiciaire du sous-traitant Car-Weld.
Installé dans la même usine du faubourg St Roch, à Romorantin, ce dernier fabriquait jusqu’ici les châssis des minis buggies AXR, détenant d’ailleurs 49 % du capital. Cette Société avaient huit salariés, dont six anciens Matraciens.
Dans un récent entretien, avec l’un de nos confrères de la presse écrite, M. Pascal BAZIN, le « boss » de la maison mère vendéenne Car Ven, aurait déclaré qu’AXR était le seul client de l’entreprise Car-Weld.
Or, les commandes auraient cessé, après celles de 300 pièces en juin et juillet, plus les 160 de septembre, toujours impayées.
Cela représenterait une ardoise de 320.000 € et, par ricochet, 220.000 € pour Car-Ven.
Selon certaines rumeurs indiscrètes, car la direction ne souhaite pas communiquer pour l’instant sur sa situation, la réunion du début de la semaine aurait été plutôt houleuse. Tout laisse donc à penser que les mesures sociales proposées seront sans doute douloureuses.
Comme prévu, le Tribunal de Commerce de Blois examinera le dossier le plan de redressement AXR, le vendredi 22 décembre prochain.
Les lettres de licenciement pourraient arriver d’ici la fin de cette année.
A Romo 1, l’ambiance est donc morose et la situation reste pour le moins tendue, à une semaine seulement de Noël; quel cadeau !
De son coté, la CGT a demandé la création d’une commission de contrôle des fonds publics et un Conseil Départemental Economique et Social, comme cela existe déjà au niveau régional. Ils reprochent notamment l’attentisme de la région, sur le projet de déconstruction automobile. Selon ce syndicat ouvrier, une filière pourrait être développée, avec la déconstruction des avions à Châteauroux.